Il a colonisé tous les continents : Europe, Asie, Afrique, Amérique. Hémisphère nord, sud, il s’habitue à tous les climats et à tous les types de sols. Le chiendent, c’est une mauvaise herbe qui se répand partout. Il est d’ailleurs à l’origine de l’expression “pousser comme du chiendent”, pour parler une plante qui grandit rapidement et que rien ne semble arrêter. 

S’il a mauvaise presse chez les jardiniers, le chiendent est pourtant connu en phytothérapie. Ses propriétés thérapeutiques sont appréciées et utilisées depuis plus de 2 000 ans. Pline l’ancien l’évoque comme plante médicinale aidant à soulager les calculs rénaux. 

À partir du 17e siècle, il est considéré comme l’une des plantes incontournables de la sphère urinaire.  

Le chiendent regorge de vertus pour la vessie et les reins. Grâce à sa composition, c’est une plante qui a une action diurétique. Elle augmente le volume et la production des urines et encourage leur élimination. Il est conseillé en cas d’infection urinaire, de cystite ou de calculs. 

Son action dépurative agit également sur le foie. En encourageant les fonctions naturelles d’élimination, le chiendent améliore l’évacuation des toxines par l’organisme. Il stimule la digestion, c’est un très bon complément à un régime amincissant. 

Ses vertus drainantes sont aussi bénéfiques pour les inflammations des articulations : le chiendent est recommandé en cas d’arthrose ou de rhumatismes. Il draine l’acide urique responsable de l’inflammation, et purifie votre organisme. 

Vous pouvez faire une cure de décoction de chiendent au printemps et à l’automne, pour nettoyer votre organisme. Le goût du chiendent est particulier, vous pouvez l’associer à de l’anis ou de la menthe pour le rendre plus agréable !